Schémas de bateaux – navires du Port-Musée (Douarnenez)

Dessin d'illustration technique au trait - remorqueur à vapeur Saint-Denys de Falmouth (1929). Schémas didactiques des équipements : croc de remorquage, lance à eau, drosse de barre.

Muséographie

Planches d’illustrations didactiques pour le Port-musée (Douarnenez, 29).
Vues générales des bateaux et schémas d’éléments de structure types et d’équipements spécifiques utilitaires ou de fonctionnement.

Saint-Denys, remorqueur à vapeur :

  • Lancement : 1929, à Falmouth ;
  • Équipage : 6 personnes ;
  • Longueur : 27,50 m.

Détails : croc de remorquage ; drosse de barre ; canon à eau.
Le canon à eau, destiné à éteindre les incendies, a une portée de 200 mètres, ce qui lui permet d’intervenir sur des incendies importants sans mettre en danger ni l’équipage ni le bateau.

Northdown - schéma et détails de bateau de travail en couleur - barge traditionnelle de la Tamise (1924)

Northdown, barge de la Tamise :

  • Lancement  : 1924 ;
  • Équipage : 2 à 3 personnes ;
  • Longueur hors-tout : 37,50 m ;
  • Coque : 27,50 m ;
  • Charge : 150 tonnes.

Détails : tableau arrière ; pièce décorative autour de l’écubier ; jumelles de Grand-mât.
Les « jumelles » permettent de basculer le mât de 16 mètres (1,6 tonnes !) à deux personnes.

Illustration technique, planche didactique, dessin au trait - schéma et descriptif technique du langoustier mauritanien Notre-Dame de Rocamadour (1929).

Notre-Dame de Rocamadour, langoustier mauritanien :

  • Lancement  : 1959 ;
  • Équipage : 10 à 11 personnes ;
  • Longueur hors-tout : 30,50 m ;
  • Tirant d’eau : 5 m ;

Les goulottes sont des puits d’accès, couverts par un caillebotis. Elles desservent le vivier. On y introduit les langoustes une à une.

Des trous percés dans la coque du bateau – les lumières – permettent le renouvellement de l’eau de mer et la conservation des langoustes vivantes durant toute la campagne de pêche.

Entièrement en bois, le vivier est garni d’étagères donnant des supports aux langoustes, les empêchant de s’entasser sur le fond et de s’abîmer quand le bateau roule bord sur bord. Sa capacité est de 20 tonnes.
Une fois arrivé au port, le bateau continue de se déplacer pour maintenir en vie les langoustes, jusqu’à ce qu’il soit hors de l’eau. La cargaison est alors débarquée au fur et à mesure que le vivier se vide de son eau.

Illustration technique, planche didactique, dessin au trait - schéma et descriptif technique d'une gabare sablière de Lampaul : Dieu Protège (1951). Bateau de travail de la dernière génération des gabares à voile.

Dieu protège, gabare sablière :

  • Lancement : 1951 ;
  • Équipage : 3 à 5 personnes ;
  • Zone : Merd d’Iroise ;
  • Cale : 120 m3 ;
  • Charge : 150 tonnes (sable).

Détails : Descente « en tortue » ; pompe à main.

La descente dessert le poste avant où pouvait loger l’équipage. La pompe à main sert à l’assèchement des fonds du navire. La benne, également appelée « crapaud », a un volume de 700 dm3.

Dieu Protège livrera à Brest du sable nécessaire aux chantiers de reconstruction de la ville, après les massives destructions de la deuxième guerre mondiale.

 

Voir aussi :

Dessins d'illustration et schémas monochromes - bateaux du Port-musée de Douarnenez.

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